Chapitre 6
CHAPITRE 6
Les ailes d'Orwind
Darvas para le coup de Thor de justesse et, de sa faux, il enta de
pénétrer la défense de son adversaire. Cependant, Thor arrêta la lame de ses
deux mains. Des gouttes de sang apparurent sous les de mains du géant.
_Bravo, je vois que tu as réussi à me blesser… mais ce n’est pas
assez pour m’avoir ! Il rugit. MAINTENANT, À MOI !!!
Thor fonça vers Darvas et lui abattit un formidable crochet du
droit suivi d’un uppercut du poing gauche. Puis, il donna un violent coup de
genoux à Darvas. Celui-ci se plia en deux. Enfin, Thor joignit ses deux mains
et frappa un énorme coup sur la nuque de Darvas… qui plongea aussitôt dans le
coma, le tout en moins de quinze secondes. Thor sortit son énorme marteau à
deux mains et quand il fut sur le point d’achever Darvas, une flèche de lumière
lui transperça ses deux mains. Thor hurla de douleur, il ne pourra pas utiliser
ses mains pendant au moins deux jours. Il regarda celui qui avait lancé la
flèche dans les yeux et vit le dieu de la Vie dans les yeux d’Hermès.
_Merde !!! Vous êtes qui vous !?
Hermès ne lui répondit pas. Il commença à décocher une flèche.
Thor, voyant que si il ne faisait rien il mourrait, décida sonner la retraite.
_On se reverra, et ce jour la, je serais beaucoup moins tendre.
Puis, il disparu dans une énorme tornade.
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Darvas se réveilla deux heures après son combat, il voulut se
lever mais retomba aussitôt sur son lit, impuissant. Son combat lui avait
fracassé ses côtes et son bras droits était cassé, déboîté et son annulaire
avait été broyé. Puis, il retomba dans le coma.
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Elyna arriva dans la chambre de Darvas quelques minutes après que
celui-ci se soit réveillé. Il n’y avait aucune amélioration et Elyna ne pouvait
l’aider sans mourir elle-même étant donné que la bataille lui avait fait perdre
plus de trente litres de sang. Les prêtres qui la soutenaient mangeaient
d’ailleurs les pissenlits par la racine. Elle ne savait que faire. Hermès quand
a lui, réfléchissait à leur prochaine destination.
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Hermès était penché sur des plans représentant les Plaines Grises.
Leur prochaine destination serait sans aucun doute Celesta la capitale du
royaume des cieux, le Grand Royaume Celestin. Une fois sur place, ils devront
alerter le roi que l’empereur projetait de détruire tous les temples des
Sceaux. Etant donné que Darvas était dans le coma, il leur faudrait passer par
la région de Priestown, bien qu’il eu été plus facile de passer discrètement en
passant par les Monts Obscures. Cependant, les blessures, et surtout le coma de
Darvas ne leur permettaient pas de passer par les monts Obscures sans périr. En
effet, les monts Obscures recelaient de nombreux pièges et des milliers de
créatures sanguinaires, or, non seulement Darvas serait un poids, mais l’odeur
de son sang risquait de leur attirer des ennuis. Leur destination était donc tout indiquée, Priestown.
Cependant, il y avait un problème, Priestown faisant partie de l’empire, il ne
passerait sûrement pas inaperçu. Lui, ça pourrait aller mais, Darvas se
promenait avec une faux et les elfes runiques étaient, comment dire… spéciaux.
On les reconnaissait assez facilement à cause de leurs oreilles et de leurs
runes. Il leur faudrait faire très attention, d’autant plus que leur
signalement devait être connu dans toute la ville. Il lui fallait réfléchir…
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_Tu veux que l’on revête ces costumes ? S’étonna Elyna devant
les costumes de marchand itinérant.
_Exactement, tu seras jouera le rôle de ma femme et Darvas sera un
malheureux qui fut attaqué par des bandits sans scrupules que nous aurons
recueillis.
_Bien, c’est très bien, mais tu oublis plusieurs détails. On nous
reconnaîtra au premier coup d’œil.
_Eh bien non ! Car vois tu, je me ferais pousser une barbe,
toi, tu dénoueras tes cheveux et tu te maquilleras.
_Oui mais pour Darvas…
_J’y venais. Mais d’abord, suit moi et allons voir comment va
notre grand blessé.
Ils arrivèrent dans la chambre de Darvas. Hermès sortit plusieurs
couteaux et autres instruments du même genre.
_Excuse moi Darvas, mais ça va peut être piquer un peu.
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Darvas avançait dans le noir. Des os craquaient sous ses pas. Il
ne savait pas ou il allait ni d’où il venait, il allait c’est tout. Des voix
résonnaient dans sa tête, ou plutôt des hurlements de terreurs, de douleurs et
d’agonie. Des scènes de sa vie se rejouaient dans ses yeux. Il se revit à sept
ans avec son père, puis à 13 ans, le jour où il vit son père pour la dernière
fois. Il se revit tuant Alrès de sang froid, tuer des gardes de sang froid. Il
revit sa rencontre avec Hermès, Sheeva et Odain. Il revit sa rencontre avec
Elyna. Il avançait et se cogna. Il recula et vit face à lui, la Grande
Faucheuse. Il n’eu pas un frisson, il savait que ce moment arrivait. La preuve,
il avait vu sa vie passer devant ses yeux. La mort se mit alors à parler, ou
plutôt, Darvas entendait sa voix dans sa tête. Cette voix avait une voix
d’homme. Une de ses questions venait de trouver sa réponse.
« Je ne suis pas la pour recevoir ton âme Darvas Talnès, tu es mon
champion, tu dois VIVRE. Sache que tu détiens un pouvoir que bon nombre de
mortel t’envierait, tu possèdes le don d’Orwind, ce don te confère une petite partie de la puissance d’un dieu.
Sache que seul dix personnes possèdent ce don. Mais seul trois d’entre vous l’ont
utilisé : toi par exemple. Tu possèdes une partie de mon essence, tu es
donc mon champion Darvas.
Mais sache que chaque fois que tu
l’utiliseras, un infime fragment de ton âme disparaîtra. Plus tu l’utiliseras,
plus la perte sera conséquente, alors n’utilise ton don qu’en dernier recours.
Je vais également te confier un autre don. Tu le découvriras en temps voulut.
Vas maintenant ! Revient d’entre les morts et retourne à la lumière.
Possesseur des Ailes d’Orwind, je t’ordonne d’arrêter le Destructeur.
Maintenant, vas! »
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_ Non, Hermès, tu ne m’opéras pas.
_Mais enfin Darvas. Rend toi à l’évidence, tu es reconnaissable
avec ta faux. De plus, nos têtes ont été mises à prix. N’importe qui peut nous
reconnaître.
_Dans ce cas la, vas m’acheter un costume. Le ton de Darvas ne
donnait lieu à aucune contradiction.
_Bien, Hermès soupira. Que veux tu ?
_Quelque chose de discret crétin. Je ne vais pas le porter
plusieurs siècles, alors donne moi ce qui te tomberas sous la main. Mais, pour
économiser notre portefeuille, je propose de passer à côté de la ville. Et…
Hermès apporte moi la carte veux tu.
Hermès Alla lui chercher la carte et Darvas s’assit sur son lit.
_Darvas, reste couché, lui ordonna Elyna.
_Je vais mieux regarde. En effet, le corps de Darvas n’était plus
couvert de blessures et ses membres n’étaient plus cassés. Cependant, un chiffre, le sept pour être précis, était
apparus sur son corps.
Hermès revint avec la carte et la déplia.
_Bien, regardez, à la droite de Priestown, dans la forêt il y a un
petit village, Wiyzard. Pourquoi ne passerions nous pas par la ? Les
gardes ne viennent jamais dans ce genre de village perdu en plus.
_Bien, pourquoi pas, cela me parait être une bonne idée. Mais je
vais quand même t’acheter un costume au cas ou nous devrions aller dans une
grande ville.
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Darvas avançait dans les rues d’une ville se trouvant sur le
chemin. Il était vêtu d’un costume noir et d’un chapeau noir. Il sortait d’une
forge ou il avait commandé une épée associée avec une rune, qui garantirait la
quasi indestructibilité de l’arme et d’une améthyste, symbole du son et des
vibrations.
Il s’avança
dans une petite ruelle, sombre et humide, sentant l’urine. Il entendit des pas
derrière lui, puis une voix dans son dos pris la parole.
_Tiens tiens!
Regardez les gars. On a enfin quelqu’un que l’on va pouvoir plumer. C’n’est pas
trop tôt, les « affaires » ne marchait pas très bien aujourd’hui.
Darvas se
retourna et vit une bande de voleur d’environ six ou sept membres. Il avait de
la chance, il allait pouvoir tester sa nouvelle lame, quelle veine.
Celui qui
semblait être le chef de la bande prit la parole.
_Bien, mon
gars, si tu ne veux pas qu’il y ai de casse, rend toi et donne nous tout ton
argent.
Darvas se mit à
ricaner.
_Qu’y a-t-il de
si drôle ? S’étonna le voleur.
Sans dire un
seul mot, Darvas sortit son arme et fonça vers les bandits, surpris.
L’épée trancha
l’un des voleurs dans le sens de la largeur et en pourfendit un autre dans la
même seconde. Il para un coup porté à la nuque facilement et repoussa son assaillant
d’un coup de pied. Celui ci tomba la tête la première sur une dalle et se la
cassa net. Puis, Darvas prit la dague de l’un des ennemis mort et l’envoya vers
le chef de la bande. Celle-ci se planta en plein dans le front de celui-ci. Les autres
bandits, voyant le carnage, estimèrent que la fuite était préférable à la mort.
Darvas était
charmé. L’épée était d’un équilibre parfait et la lame était coupante à merveille.
Il ne s’était pas fait avoir.