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Les chroniques des plaines grises

29 septembre 2007

Chapitre 6

CHAPITRE 6

Les ailes d'Orwind

 

Darvas para le coup de Thor de justesse et, de sa faux, il enta de pénétrer la défense de son adversaire. Cependant, Thor arrêta la lame de ses deux mains. Des gouttes de sang apparurent sous les de mains du géant.

_Bravo, je vois que tu as réussi à me blesser… mais ce n’est pas assez pour m’avoir ! Il rugit. MAINTENANT, À MOI !!!

Thor fonça vers Darvas et lui abattit un formidable crochet du droit suivi d’un uppercut du poing gauche. Puis, il donna un violent coup de genoux à Darvas. Celui-ci se plia en deux. Enfin, Thor joignit ses deux mains et frappa un énorme coup sur la nuque de Darvas… qui plongea aussitôt dans le coma, le tout en moins de quinze secondes. Thor sortit son énorme marteau à deux mains et quand il fut sur le point d’achever Darvas, une flèche de lumière lui transperça ses deux mains. Thor hurla de douleur, il ne pourra pas utiliser ses mains pendant au moins deux jours. Il regarda celui qui avait lancé la flèche dans les yeux et vit le dieu de la Vie dans les yeux d’Hermès.

_Merde !!! Vous êtes qui vous !?

Hermès ne lui répondit pas. Il commença à décocher une flèche. Thor, voyant que si il ne faisait rien il mourrait, décida sonner la retraite.

_On se reverra, et ce jour la, je serais beaucoup moins tendre. Puis, il disparu dans une énorme tornade.

 

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Darvas se réveilla deux heures après son combat, il voulut se lever mais retomba aussitôt sur son lit, impuissant. Son combat lui avait fracassé ses côtes et son bras droits était cassé, déboîté et son annulaire avait été broyé. Puis, il retomba dans le coma.

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Elyna arriva dans la chambre de Darvas quelques minutes après que celui-ci se soit réveillé. Il n’y avait aucune amélioration et Elyna ne pouvait l’aider sans mourir elle-même étant donné que la bataille lui avait fait perdre plus de trente litres de sang. Les prêtres qui la soutenaient mangeaient d’ailleurs les pissenlits par la racine. Elle ne savait que faire. Hermès quand a lui, réfléchissait à leur prochaine destination.

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Hermès était penché sur des plans représentant les Plaines Grises. Leur prochaine destination serait sans aucun doute Celesta la capitale du royaume des cieux, le Grand Royaume Celestin. Une fois sur place, ils devront alerter le roi que l’empereur projetait de détruire tous les temples des Sceaux. Etant donné que Darvas était dans le coma, il leur faudrait passer par la région de Priestown, bien qu’il eu été plus facile de passer discrètement en passant par les Monts Obscures. Cependant, les blessures, et surtout le coma de Darvas ne leur permettaient pas de passer par les monts Obscures sans périr. En effet, les monts Obscures recelaient de nombreux pièges et des milliers de créatures sanguinaires, or, non seulement Darvas serait un poids, mais l’odeur de son sang risquait de leur attirer des ennuis. Leur destination était donc tout indiquée, Priestown. Cependant, il y avait un problème, Priestown faisant partie de l’empire, il ne passerait sûrement pas inaperçu. Lui, ça pourrait aller mais, Darvas se promenait avec une faux et les elfes runiques étaient, comment dire… spéciaux. On les reconnaissait assez facilement à cause de leurs oreilles et de leurs runes. Il leur faudrait faire très attention, d’autant plus que leur signalement devait être connu dans toute la ville. Il lui fallait réfléchir…

 

 ************************

_Tu veux que l’on revête ces costumes ? S’étonna Elyna devant les costumes de marchand itinérant.

_Exactement, tu seras jouera le rôle de ma femme et Darvas sera un malheureux qui fut attaqué par des bandits sans scrupules que nous aurons recueillis.

_Bien, c’est très bien, mais tu oublis plusieurs détails. On nous reconnaîtra au premier coup d’œil.

_Eh bien non ! Car vois tu, je me ferais pousser une barbe, toi, tu dénoueras tes cheveux et tu te maquilleras.

_Oui mais pour Darvas…

_J’y venais. Mais d’abord, suit moi et allons voir comment va notre grand blessé.

Ils arrivèrent dans la chambre de Darvas. Hermès sortit plusieurs couteaux et autres instruments du même genre.

_Excuse moi Darvas, mais ça va peut être piquer un peu.

 

  ************************

Darvas avançait dans le noir. Des os craquaient sous ses pas. Il ne savait pas ou il allait ni d’où il venait, il allait c’est tout. Des voix résonnaient dans sa tête, ou plutôt des hurlements de terreurs, de douleurs et d’agonie. Des scènes de sa vie se rejouaient dans ses yeux. Il se revit à sept ans avec son père, puis à 13 ans, le jour où il vit son père pour la dernière fois. Il se revit tuant Alrès de sang froid, tuer des gardes de sang froid. Il revit sa rencontre avec Hermès, Sheeva et Odain. Il revit sa rencontre avec Elyna. Il avançait et se cogna. Il recula et vit face à lui, la Grande Faucheuse. Il n’eu pas un frisson, il savait que ce moment arrivait. La preuve, il avait vu sa vie passer devant ses yeux. La mort se mit alors à parler, ou plutôt, Darvas entendait sa voix dans sa tête. Cette voix avait une voix d’homme. Une de ses questions venait de trouver sa réponse.

« Je ne suis pas la pour recevoir ton âme Darvas Talnès, tu es mon champion, tu dois VIVRE. Sache que tu détiens un pouvoir que bon nombre de mortel t’envierait, tu possèdes le don d’Orwind, ce don te confère une petite partie de la puissance d’un dieu. Sache que seul dix personnes possèdent ce don. Mais seul trois d’entre vous l’ont utilisé : toi par exemple. Tu possèdes une partie de mon essence, tu es donc mon champion Darvas.

Mais sache que chaque fois que tu l’utiliseras, un infime fragment de ton âme disparaîtra. Plus tu l’utiliseras, plus la perte sera conséquente, alors n’utilise ton don qu’en dernier recours. Je vais également te confier un autre don. Tu le découvriras en temps voulut. Vas maintenant !  Revient d’entre les morts et retourne à la lumière. Possesseur des Ailes d’Orwind, je t’ordonne d’arrêter le Destructeur. Maintenant, vas! »

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_ Non, Hermès, tu ne m’opéras pas.

_Mais enfin Darvas. Rend toi à l’évidence, tu es reconnaissable avec ta faux. De plus, nos têtes ont été mises à prix. N’importe qui peut nous reconnaître.

_Dans ce cas la, vas m’acheter un costume. Le ton de Darvas ne donnait lieu à aucune contradiction.

_Bien, Hermès soupira. Que veux tu ?

_Quelque chose de discret crétin. Je ne vais pas le porter plusieurs siècles, alors donne moi ce qui te tomberas sous la main. Mais, pour économiser notre portefeuille, je propose de passer à côté de la ville. Et… Hermès apporte moi la carte veux tu.

Hermès Alla lui chercher la carte et Darvas s’assit sur son lit.

_Darvas, reste couché, lui ordonna Elyna.

_Je vais mieux regarde. En effet, le corps de Darvas n’était plus couvert de blessures et ses membres n’étaient plus cassés. Cependant, un chiffre, le sept pour être précis, était apparus sur son corps.

Hermès revint avec la carte et la déplia.

_Bien, regardez, à la droite de Priestown, dans la forêt il y a un petit village, Wiyzard. Pourquoi ne passerions nous pas par la ? Les gardes ne viennent jamais dans ce genre de village perdu en plus.

_Bien, pourquoi pas, cela me parait être une bonne idée. Mais je vais quand même t’acheter un costume au cas ou nous devrions aller dans une grande ville.

*****************************

Darvas avançait dans les rues d’une ville se trouvant sur le chemin. Il était vêtu d’un costume noir et d’un chapeau noir. Il sortait d’une forge ou il avait commandé une épée associée avec une rune, qui garantirait la quasi indestructibilité de l’arme et d’une améthyste, symbole du son et des vibrations.

Il s’avança dans une petite ruelle, sombre et humide, sentant l’urine. Il entendit des pas derrière lui, puis une voix dans son dos pris la parole.

_Tiens tiens! Regardez les gars. On a enfin quelqu’un que l’on va pouvoir plumer. C’n’est pas trop tôt, les « affaires » ne marchait pas très bien aujourd’hui.

Darvas se retourna et vit une bande de voleur d’environ six ou sept membres. Il avait de la chance, il allait pouvoir tester sa nouvelle lame, quelle veine.

Celui qui semblait être le chef de la bande prit la parole.

_Bien, mon gars, si tu ne veux pas qu’il y ai de casse, rend toi et donne nous tout ton argent.

Darvas se mit à ricaner.

_Qu’y a-t-il de si drôle ? S’étonna le voleur.

Sans dire un seul mot, Darvas sortit son arme et fonça vers les bandits, surpris.

L’épée trancha l’un des voleurs dans le sens de la largeur et en pourfendit un autre dans la même seconde. Il para un coup porté à la nuque facilement et repoussa son assaillant d’un coup de pied. Celui ci tomba la tête la première sur une dalle et se la cassa net. Puis, Darvas prit la dague de l’un des ennemis mort et l’envoya vers le chef de la bande. Celle-ci se planta en plein dans le front de celui-ci. Les autres bandits, voyant le carnage, estimèrent que la fuite était préférable à la mort.

 

Darvas était charmé. L’épée était d’un équilibre parfait et la lame était coupante à merveille. Il ne s’était pas fait avoir.

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29 septembre 2007

Chapitre 5

 CHAPITRE 5

   L'empereur

 

Darvas et Hermès, abasourdis par la déclaration d’Elyna, lui demandèrent :

_Tu veux sérieusement t’allier, nous allier, avec ces ce… culte ? Darvas déglutis, puis cracha de dégoût.

_Vois tu une autre solution, si jamais nous n’empêchons pas ce cataclysme, toutes magies, bonne et mauvaise, disparaîtrons de ce monde. Est-ce que tu veux ? Veux tu vraiment voir ce qui pourrait advenir de notre monde si nous n’empêchons pas ce cataclysme ? Regarde dehors, Darvas regarda par sa fenêtre.

Ce qu’il vit dépassa plusieurs de ses plus grandes peurs : le monde était devenu gris. Elyna continua :

 _Tu vois notre monde ? Si nous ne l’aidons pas il pourrait être bien pire : imagine si le Sceau de Vie disparaît, que se passerait il ? Les Plaines Grises iraient à leurs pertes, Scyuh irait à sa perte !!! Est-ce ce que tu veux ???!

Darvas regarda ses pieds, puis sa faux. Il parut réfléchir et la pris :

_Non, dit il en rabattant sa capuche noire (Relnès leur avait offert de nouveaux habits). Il aiguisait sa faux quand l’alarme sonna. Hermès vit une lueur inquiétante dans les yeux de Darvas.

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La bataille faisait rage, Relnès chercha Denlière Drac, en vain. Ce qu’il vit le glaça d’épouvante : les généraux en chef de l’armée impériale étaient tous présents. Il chercha le groupe d’aventurier, mais également en vain…Non, pas en vain, ils venaient tout juste de sortir de leur chambre d’amis. Il vit autre chose qui le glaça d’épouvante, il vit Darvas charger vers ses ennemis la faux à la main… en volant. En effet, des ailes de corbeau lui étaient poussées dans le dos.

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Darvas, tout en volant, fauchait ses ennemis un par un, le visage éclaboussé de sang, il n’éprouvait qu’un sentiment de vide et de quiétude l’envahir en faisant son carnage. Il n’éprouvait en fait aucun sentiment envers ses ennemis, pas de haine, pas de tristesse, pas de colère… Son carnage ne lui procurait aucune joie mais, une étrange quiétude. Pour passer le temps, Darvas avait décidé de compter les cadavres laissé derrière lui : 1…2…3…4…5…….123. Déjà cent vingt trois, le temps passait vite, pourtant le soleil n’était pas encore couché… non, on ne pouvait plus se fier à la course du soleil : il n’existait plus.

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Hermès, tout en supervisant les opérations d’un groupe de prêtre, criblait ses ennemis de flèches empoisonnées, enflammées et même électrique (Un prêtre était resté avec lui pendant pour enchanter ses flèches et l’aider à superviser son groupe). Il regarda dans la direction de Darvas. L’ange noir, on pouvait l’appeler ainsi à présent, fauchait désormais ses ennemis quatre par quatre. Il devait avoir plus de 500 victimes à son actif.

 Il regarda vers Elyna, celle-ci, perdait beaucoup de sang… trop de sang… Mais il vit quelque chose qui le rassura : les prêtres à ses côtés la soignait en lui envoyant leur sang quand ils voyaient qu’elle faiblissait. En voyant le tas de cadavres d’arches devant elle, il se dit qu’elle en avait eu plus de 200.

 Il reporta son regard vers Darvas, ses ailes noires étaient devenues écarlates, tellement elles avaient été éclaboussées de sang.

Soudain, un groupe d’ennemis se dirigea vers Hermès, celui ci, surpris par lui-même, pris son arc et encocha… une flèche luminescente. Il la lança vers le plus proche. La flèche se divisa en vingt flèches luminescentes, et les transpercèrent tous au cœur. Tout en tuant ses adversaire, éclaboussé de sang, Hermès pleura… des larmes qui se cristallisèrent sur l’instant.

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Elyna jetait ses sorts vers ses adversaires : la Lance de Salamandre, le Tourbillon d’Ondine, la Flèche de Tonnerre… Tous les archers visés, tombèrent sous cette pluie de mort. Soudain, elle se mit en transe et chantonna.

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Loki, tout en suivant l’empereur dans le grand temple du Sceau de Tonnerre, réfléchissait. Denlière lui dit alors doucement :

_Loki, si tu continue à chercher un moyen de me tuer, je devrais te punir. Je pourrais…Tien !!! Je pourrais t’empêcher de tuer ton frère !

Loki parut abasourdit, quelle cruauté. Comment pouvait t-on l’empêcher de tuer son frère.

D’accord, il n’avait pas mérité que l’on le tue, mais Loki ne voulait sa mort que par pur sadisme. Bien sur, étant donné qu’il était son frère, il pourrait demander à Shargot de lui faire un traitement de faveur… Lui donner à boire une fois par siècle par exemple (les âmes capturées par Shargot ne peuvent ni se nourrir ni boire. Normalement, lorsque l’on meurt, on est dispensé de toutes ces futilités mais, dans le paradis de Shargot on subissait le triple de ces besoins inutiles pour l’âme.)  

 

_Nous y voila !!! cria Denlière Drac avant de détruire le Sceau de Tonnerre. Désormais, Scyuh se passerait d’électricité.

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Elyna se mit à fredonner :

Le tonnerre s’en ait allé, le destructeur s’en ait assoiffé,

Le tonnerre s’en ait allé, le destructeur n’en a pas eu  assez,

Le tonnerre s’en ait allé, le destructeur va continuer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

***************************

Il y eu un silence de mort. Puis, le sol se fendit et détruisit le Temple de Sceau de Tonnerre. La région des Grands Pins, au sud de la Grande Maison Drac, était en plein orage…était, Yttria la barbare, pas très renommée, en fut soulagée : elle avait toujours eu peur de l’orage.

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Quand Denlière Drac sorti, un silence de mort s’imposa. Il avança droit vers sa tente (a deux kilomètres de là). Tout en marchant, les deux armées s’écartèrent respectueusement. Soudain, un prêtre de Tonnerre se mit en travers de sa marche. Alors, tous se passa très vite : le prêtre voulut réduire l’empereur en un tas de cendre. Il invoqua l’éclair divin de Tonnerre, mais, la magie de Tonnerre avait disparue. Le prêtre fut par contre réduit en cendre par le même sort, sauf que celui-ci fut lancé par Denlière Drac.

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Quand Elyna vit Denlière Drac sortir, elle fut surprise. Elle s’attendait à voir un colosse de deux mètres ou un vieillard de plus de cent ans. Pas un adolescent au sourire et aux yeux cruels. Il était suivi par un garçon de près de 8 ans. Elle l’avait déjà vu mais ne se souvenait pas de son nom. « C’était comment déjà,  pensait elle, Lomi, Lohi…

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 _Loki, murmura Darvas. Que faisait il ici ? Ça, Darvas ne le savait pas. Il avait l’air de suivre Denlière Drac. Il n’avait tout de même pas été cinglé jusqu’à suivre l’empereur dans sa croisade de la destruction des sceaux. Comment un prêtre pouvait il aller aider un partisan de l’Etoile Rouge. Loki pointa soudain son regard perçant vers lui…

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Petite parenthèse. Les partisans de l’Etoile Rouge sont des personnes faisant parti d’un groupe sanguinaire visant à éradiquer toute trace de magie sur les Plaines Grises et carrément sur Scyuh. Le plus grand de tous ces tueurs serait Yéra de Irina (nom Célestin).

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Hermès ne comprenait pas. Il s’était mis à tirer sur ses ennemis avec son vieil arc et soudain, il s’était retrouvé un nouvel arc à la main. Celui-ci était blanc, contrairement à l’autre qui était marron.

De plus, il s’était inexplicablement mis à pleurer des larmes se cristallisant sur l’instant. Ces larmes, remarqua t il au bout d’un instant, était rouge…Quelque chose explosa dans sa tête, ces larmes étaient rouge de sang !!! Son sang !!! Ce qui voulait dire que…

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Denlière Drac regarda successivement Loki et Darvas.

_Loki, fit il d’une voix douce. Je t’ai interdis de le tuer. Envoyons plutôt Thor.

Derrière la mine contrariée de Loki, s’avança un géant de plus de trois mètres. Celui-ci empoignait un marteau…déjà rouge du sang de Darvas…

 

 

 

 

 

 

 

 

Relnès ne comprenait pas. Pourquoi ? Comment avait il pu perdre ? Il avait pourtant pris un maximum de précaution. Il avait sacrifié une dizaine de personnes au nom de Tonnerre, avait recruté ces trois mercenaires… Alors pourquoi ? Pourquoi avait il perdu cette guerre ?! Pourquoi Tonnerre ne l’avait pas soutenu ? Relnès ne pouvait plus supporter toutes ces questions. Il vit le poignard sacrificiel sur le sol. Il n’était donc pas tombé dans la faille créée par la destruction du Sceau ? Le prêtre le ramassa. Regardant le poignard, Relnès devint pensif. Il regarda l’empereur puis le poignard…

_La dernière victime de ce culte perdu, murmura Relnès avant de s’enfoncer le poignard dans son cœur.

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Darvas, surprit, regarda son bras droit. Il lui en manquait un bout. Comment…Comment ce type avait il pu être aussi rapide. Derrière Thor, l’empereur et Loki rejoignaient tranquillement leur tente. Il regarda derrière lui et vit Elyna en pleine crise de folie : le sceau avait donc bel et bien été détruit. Hermès, lui, pointait un arc vers le général, Darvas fut surpris, son arc était plus blanc que le blanc.

_Pourquoi se battre ? Fit Thor tranquillement. Nous n’avons aucune raison de nous entretuer. Arrêtez votre rébellion et je me montrerai indulgent. Continuez la, et je me verrais obliger de vous exterminer.

_Pourquoi obéir à Denlière Drac ?!Lui cria Hermès. Il va détruire le monde si il continue comme ça !!! 

_Je me battrais pour l’empereur car je crois en sa vision de l’avenir. Il m’a dit que le monde vivra enfin en paix !!! Imaginez !! Un monde sans morts, sans crimes, sans guerres ! Un monde ou la nature en sera enfin maîtresse. Un monde de bonheur…de… de…de joie !!! Imaginez. Le regard de Thor exprimait un regard enfantin, le regard du plus grand naïf de tous les temps.

_Mon pauvre Thor, ricana Darvas. J’ai bien peur que tu n’es été roulé.

Le regard de Thor s’assombri :

_Dommage. J’espérai qu’il n’y aurait pas de mort inutile. Puis, Thor se lança vers Darvas.

29 septembre 2007

Chapitre 4

                                        CHAPITRE 4

    Le temple du sceau de Tonnerre

 

 

 

 

 

 

 Relnès se dirigea vers  « l’  heureux » élu, qui se débattait,  un poignard à la main.

_Mes frères, en l’honneur du Sceau de Tonnerre, offrons lui un sacrifice humain.

Au moment ou il allait sacrifier l’homme, un frère coura vers Relnès.

_Relnès, haleta t –il, le Sceau de Lumière… a été détruit. Relnès pali.

_Qui ! Qui a osé provoquer les dieux. On peut tuer les prêtres, mais jamais il ne faut toucher aux Sceaux. Tu es bien sur que c’était le Sceau majeur ?

_ Oui mon frère, vas dehors voir par toi-même. Le ciel est devenu rouge sang. La lumière a disparue.

_Par Tonnerre, jura Relnès, qui a osé détruire le Sceau de Lumière rompant ainsi l’Equilibre du monde.

_C’est l’empereur Denlière Drac, mon frère. Il se dirige d’ailleurs ici même, selon mes sources.

_Alors il faut organiser nos défenses.

 Il regarda le sacrifice non sacrifier se débattre, il leva sa main armé au dessus du cœur de la victime.

_Tonnerre, par ce sacrifice, offre nous la victoire. Et le poignard se dirigea vers le cœur de la victime, éclaboussent ainsi de sang la robe rouge du prêtre.  

Relnès prit ensuite le cœur du mort et se dirigea vers sa cellule. Celle-ci était remplie de cœur enfermé dans des bocaux. Il se mit à prier en serrant le cœur, encore chaud, dans sa main.

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_Bien, fit Hermès, ou allons nous aller à présent ?

_Et bien, répondit Elyna, j’ai pensé que nous pourrions aller dans le temple le plus proche… Elle fut interrompue par Darvas.

_Quoi !!! Non mais tu es folle, le temple le plus proche, c’est le temple majeur du Sceau de Tonnerre. On va se faire sacrifier.

_Elle a raison, lui dit Hermès, j’aimerais en savoir plus sur la disparition de la lumière. Au point ou nous en sommes, je pense que nous devrions essayer de ne pas mourir sot.

Ils arrivèrent bientôt en vu d’un petit village. Les villageois étaient d’ailleurs affolés. L’apparition soudaine de ce nouveau ciel avait du leur faire perdre la tête.

_Si ça n’est pas triste, le monde cours à sa ruine. Si seulement nous pouvions aller sur le Continent. Malheuresement, nous sommes bloqué sur cette île de malheur.

En effet, les Plaines Grises, étaient l’ensemble des pays de l’île. L’île sombrait peu à peu, tous comme Andrac, dans la folie. Bien qu’Andrac y soit plongé depuis très longtemps, depuis l’avènement de Denlière Drac exactement. Mais si l’île sombrait dans la folie, c’était à cause du dernier Sceau, le Sceau Maudit, le Sceau de Shargot, dieu, ou plutôt démon, de la démence. Shargot était même méprisé des prêtres de Tonnerre, le Prince de la Démence torturai les âmes des vivants des leur naissance, pour les détruire définitivement à leur mort car Shargot n’était pas nommé le Dévoreur des âmes pour rien. Bien sur, l’ensemble des âmes ne subissait pas cette fin atroce. Les prêtres des Sceau de Vie et de Mort, combattaient activement ce Sceau maudit nuisant à l’équilibre de l’île. Si Tumul, dieu de la vie, combattait Shargot, c’était pour que les humains, tous comme les animaux, ne subissent pas la pire des tortures à leur naissance. Et si la Grande Faucheuse combattait le Prince de la Démence, c’était pour que les âmes des défunts trouvent enfin la paix et pour qu’il ne tombe pas au chômage, depuis l’apparition de ce Sceau Maudit, sa charrette transportait moins d’âmes et sa faux à l’envers n’en fauchait plus assez. Pour les âmes touchées par Shargot, la mort était l’ultime guérison. D’après les adorateurs de Shargot, Denlière Drac serait le messie. D’après les autres prêtres des autres Sceaux, Denlière Drac n’est qu’un empereur qui ferait mieux de rester à sa place. Désormais, pour les prêtres, l’empereur est l’homme le plus dangereux du monde. Mais était il un homme. Il avait après tout absorbé le pouvoir de Lumière, il était désormais aussi puissant qu’Eliane, la déesse de Lumière.

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_Frère Relnès ! Frère Relnès ! Un homme déboula dans la chambre de Relnès.

_Que me veux tu novice. Et bien, des inconnus sont arrivés dans la cour et…Il fut interrompu par le prêtre.

_Se sont ils présenté ? 

_Non, pourquoi ?

_Ont ils les insignes de l’empire ?

_Non mon Frère.

_Bien, mais méfions nous.

_Pourquoi donc ?

_Car l’empire veut détruire notre Sceau.

_QUOI !!! Hurla le novice. Pourquoi les hommes de l’empire voudraient ils rompre l’Equilibre. Se serait le début de l’apocalypse !!

_Calme toi, Tonnerre n’est pas dupe, Denlière Drac sera arrêté avant. Maintenant que le Sceau d’Eliane a été détruit, les dieux se méfient. Maintenant, amène moi ces inconnus.

_Bien mon frère.

Le novice se recula et partit chercher ces inconnus. Relnès ne savait pas qui ils étaient ni ce qu’ils étaient venu faire dans le temple majeur, cependant, il savait à quoi ils pourraient servir. 

Quand les futurs « élus » arrivèrent, entourés de plusieurs gardes, Relnès était en train de prier Tonnerre pour l’informer de nouveaux sacrifices. Quand il les vit, il eu une autre idée. L’homme armé avec l’arc n’avait pas l’air idiot, l’autre, la fille… Il remarqua des marques sur les épaules de celle-ci, qu’importe ça devait être des cicatrices de guerre (il avait remarqué la dague). L’autre enfin était le plus troublant, et de loin le plus intéressant pour ses plans. Sa faux été encore souillé par le sang de ses ennemis et ses yeux, ses yeux… Relnès cru mourir de peur, dans ses yeux se reflétait la Grande Faucheuse, ainsi donc c’était un « Messager de la Mort ». Tonnerre lui souriait enfin, c’était sûrement lui qui lui avait envoyé ce groupe. Ils avaient tous l’air de savoir se battre, ils pourraient sans doute protéger le temple. Enfin de compte, ils n’allaient pas êtres sacrifié. Ou alors… peut être l’homme à l’arc ou la femme… Ils devront faire leur preuves dans le parcourt de Tonnerre. Si ils y survivaient, ils ne seraient pas sacrifiés et auraient l’honneur de défendre le Sceau.

_ « Messieurs, et madame, permettez moi de vous accueillir dans le temple du Sceau de Tonnerre. Je me nomme Relnès, je suis le grand prêtre du Sceau de l’électricité. Quand l’un de mes novices m’a annoncé votre arrivé, j’eu comme première idée de vous offrir en sacrifice au dieu Tonnerre. Maintenant que je vous vois, j’ai décidé vous laisser une chance de ne pas vous faire sacrifier. Vous aller défendre le temple principal du Sceau de Tonnerre. » Il toisa le groupe d’un regard cruel.

« Mais avant, vous allez me montrer de quoi vous êtes capable dans l’Arène. Rassurez vous, si vous perdez, vous ne serez pas tué par les gladiateurs. Par contre, vous serez sacrifiez sur l’autel du Sceau de l’Electricité.»

Le groupe, sans avoir eu le temps de protester, fut aussitôt conduit dans le Cercle électrique, qui, comme son nom l’indique, devrait être un cercle électrique dans lequel se déroulerait le combat. Il n’en est rien !

 Le cercle électrique pourrait être comparé aux plus grands cirques romains de notre monde. L’arène était un énorme bâtiment de plus de cinquante mètres de hauteur et de cent mètres de diamètre. Sur les murs, était tapissée l’histoire de leur temple. D’énormes statues de vingt mètres de haut, étaient placées à chaque extrémité des points Cardinaux. Celles-ci représentaient les plus grands des anciens Grands prêtres de l’histoire.  

Quand les trois membres du groupe furent dans le sable de l’arène, ils virent plus d’une centaine de prêtres dans les gradins. Bien que cela était très impressionnant, ça ne remplissait même pas la moitié de l’Arène, ce qui rendait le bâtiment encore plus impressionnant.

_Mes frères, tonna Relnès. Aujourd’hui, nous allons voir si les étrangers pourront défendre le Sceau. Bien que nous ne soyons pas très habitué à le dire, souhaitons leur bonne chance. Gladiateurs, sortez.

Les gladiateurs sortirent, il y en avait une vingtaine. Hermès alla se placer sur le socle de la statue d’un certain Sombrétoile et se mit à cribler ses adversaires de flèches. Elyna se plaça près d’Hermès et se mit à lancer des éclairs, sous l’œil étonné des prêtres. Pourquoi une femme maîtrisait elle la magie de Tonnerre. Et pendant que les gladiateurs se faisait canardé par Hermès et Elyna, Darvas chargea la faux à la main, bien décidé à faucher des vies, après tout, n’était ce pas sont travail. Soudain, un ennemi se plaça derrière lui, le trident levé près à le transpercer, mais, au lieu de transpercer la nuque, il n’effleura que l’épaule droite. Si le gladiateur avait raté son coup, c’était parce qu’il étouffait, une bulle d’eau s’était formée autour de sa tête, l’empêchant ainsi de respirer. Darvas vit Elyna tournée vers lui, lui faire un clin d’œil. Ainsi, elle maîtrisait aussi la magie d’Ondine.

Le dernier ennemi tombé, Relnès se leva, et tonna de nouveaux :

_Mes frères, les étrangers ont triomphé. Il s’adressa alors au groupe. Bravo à vous, ou avez-vous appris à vous battre ainsi ? Et… madame, veuillez me rejoindre dans mes appartements. Vous avez des choses à me dire quand à votre magie.  

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 Relnès était perplexe. Ainsi donc cette femme était une elfe runique.

_Mais dîtes moi, comment avez-vous fait pour survivre ?

_Et bien… J’ai rencontré mes amis. Ils m’ont aidé à m’enfuir. Mais désormais, nous sommes des ennemis de l’empire. Ils vont nous pourchasser sans relâche. Nous les avons peut-être même menés à votre temple…

_Ils seraient venus de toutes manières ! la coupa Relnès. L’empire, ou plutôt Denlière Drac, veut anéantir le Sceau de Tonnerre. C’est pour cela que nous avons besoin de votre aide. Aidez nous à les repousser et vous serez libre. De plus, vous repartirez riches et l’empire ne vous causera plus de soucis. Il pris un ton sadique : Rejoignez nous !!!

C’était plus un ordre qu’une demande. Elyna lui demanda de leur laisser quelques heures pour réfléchir.

Quand Elyna sortit du temple pour se rafraîchir les idées, elle remarqua une chose. Cette chose était d’ailleurs très « visible » et remarquable : la lumière avait définitivement quitté ce monde. Le ciel, le sol, tous même les humains dénués de magie (les paysans qui habitait le temple) étaient devenues gris. Bizarrement, elle ne semblait pas touché, peut-être que la magie l’en empêchait. Elle fut plus résolue, il fallait empêcher Denlière Drac d’anéantir le tonnerre, les conséquences en seraient catastrophiques. Elle devait accepter l’offre du prêtre et convaincre ses compagnons de l’aider eux aussi.

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Darvas et Hermès étaient en train de se reposer dans la chambre d’ami, celle-ci était apparemment plus confortable que les cellules des prêtres, elle ressemblait pourtant beaucoup à une salle de torture, Hermès n’osait pas s’imaginer leurs chambres alors que Darvas en avait une idée très concrète : le même genre de salle que celle qu’ils avaient vus dans la prison, mais sans les cadavres et le sang. C’est à ce moment qu’entra Elyna.

_Darvas, Hermès, dit elle. Nous devons parler très sérieusement.

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Relnès était en train de ranger ses dossiers de Grand Prêtre du Sceau de Tonnerre. Soudain, la porte de sa chambre fut toquée. Relnès dit à la personne derrière la porte d’entrer. Un de ses apprentis était en nage et plein de sang, de plus, il était mortellement blessé :

_L’empereur…, haleta t il, est arrivé. Puis, il mourut l’âme soufflée par la Grande Faucheuse. Cependant, celle-ci resta ; une terrible bataille venait de s’engager, pourquoi faire des allés retour entre ce royaume et « le sien ».

  ***************************

Petite parenthèse. La Grande Faucheuse, est un dieu ou une déesse, personne ne le sait mis à part ses prêtres. Malheureusement, ceux si était aveugle et muet, ils ne pouvaient donc pas communiquer. Ils s’envoyaient des messages psychiques entre eux, mais seulement entre eux. La Grande Faucheuse n’est pas que la divinité de la mort, elle est aussi le conducteur des âmes, mais elle est surtout l’auteur de l’Histoire de ce monde.

En effet, la Grande Faucheuse suivait TOUTES les vies de la planète, y compris celle de la planète en question. La Mort (elle était aussi appelée comme cela) faisait une synthèse de toutes les vies et écrivait ainsi l’Histoire de Scyuh (le nom de la planète). Bien sur, elle écrivait en même temps, ce qui peut être difficile à croire, l’Histoire de CHAQUE personnes, vivantes et mortes. Seuls les non morts et les non vivants n’ont pas leur histoire d’écrite car elles ne sont pas encore nées.  

29 septembre 2007

Chapitre 3

CHAPITRE 3

Le secret d'Hermès

 

 

Hermès se ressaisi. Il alla s’affaler sur le canapé de Darvas. Plus qu’un an… Il faudrait qu’il en parle à Darvas avant qu’il ne soit trop tard. De plus, il s’inquiétait de l’état mental de son ami autant que de l’état physique d’Elyna. Soudain, il entendit un bruit de fer derrière lui dans la cuisine. Il tourna la tête et vit Darvas sur le point de se suicider.

_DARVAS, NON !!! Hurla Hermès. NE FAIT PAS CA !

Darvas tourna la tête vers lui. Il avait les yeux pleins de larmes.

_Pourquoi, je ne suis qu’un monstre, un tueur. Je ne vaux pas mieux qu’Alrès. Je suis même pire. En moins d’une heure j’ai exterminé plus de cinquante vies. La mort est le seul remède face à ma démence. Maintenant, laisse moi détruire une dernière vie.

_Ne dit pas cela. Tu vaux bien mieux qu’Alrès. Tu n’es pas fou. Tu as réellement été possédé par Adès, ton père.

_Tu dois être fou pour dire cela. Les morts restent à leur place et n’interviennent plus dans les affaires des vivants. Je ne suis qu’un  « instrument de travail » de la Grande Faucheuse, et il leva son couteau à la hauteur de son cou. Quand il planta son arme, ce ne fut pas dans son cou mais dans la main d’Hermès. Celui-ci gémit sous la douleur.

_Ne commet pas l’irréparable, haleta-t-il, tu as peut être exterminer des vies aujourd’hui, mais dit toi que tu en as peut être sauvé. Ta mort ne servirait à rien sinon à nous tuer tous, nous n’aurons plus l’espoir de vivre, les gardes impériaux finiraient par nous massacrer car nous ne serons plus assez pour nous défendre. Hermès gémit, sa main percée par le couteau planté dans l’os lui faisait horriblement mal.

_La mort n’est pas la fin de l’espoir, fit il.

_Peut-être, mais la tienne ne serait pas utile. De plus, Elyna est dans le coma, elle a perdu tant de sang qu’elle faillit y passer. De plus, il leva sa main blessée, ma main n’étant plus valide, je ne pourrais pas me servir de mon arc. Déjà que je ne le maîtrise pas très bien. Il faut que tu vives pour nous défendre. Vis pour notre survie. Promet le moi.

_Très bien, je le promets. Mais le jour où vous n’aurez plus besoin de moi, je ne serais plus de ce monde.

Hermès retira le couteau de sa main et alla bander celle-ci.

 **************************

Denlière Drac regarda le cadavre du dernier survivant de la garnison placée pour garder la prison se pendre au bout d’une corde. Il avait fait tuer celui-ci à cause de sa mauvaise humeur et ne regrettait en rien son geste. Ainsi donc, Alrès s’était fait tué. Qu’à cela ne tienne, il avait sous sa main de meilleurs éléments. Osiris par exemple ou Thor. Mais, le meilleur de ses éléments restait Loki.

Le groupe qui avait exterminé sa garnison le préoccupait. Surtout le fils d’Adès et l’elfe runique. Par contre, il n’avait jamais entendu parler de l’autre… quoique… SI, il se rappelait, c’était le plus grand tacticien de la rébellion. Enfin, pour l’instant ils n’étaient pas gênants. Cependant, il enverrait Thor leur régler leur conte, mais pas pour l’instant. Il avait besoin de l’aide de toutes ses armées encore valide et donc de tous ses généraux. Après avoir détruit le Sceau de Lumière et absorbé son pouvoir, il irait s’occuper du Sceau d’Electricité. Le Sceau du dieu Tonnerre. Puis, il envahirait Le Grand Royaume Celestin ou Royaume Céleste, cela n’avait aucune importance. Une fois le pays sous son contrôle, il détruirait le Sceau de Vie. Mais pour l’invasion, l’armée se passerait de Thor. Par contre, il lui faudra le rappeler pour détruire le Sceau de la Vie.

Décidemment, même avec ce groupe de rebelle et même avec la mort d’Alrès, son plan se passait à merveille. Bientôt il serait un Dieu. Non, LE DIEU SUPRÊME, et tous les humain seront à sa botte. Ils commenceraient déjà à perdre espoir avec la destruction du Sceau de Lumière car sa disparition entraînera la disparition de la lumière et de la nuit.

Le monde vivrait sous un ciel rouge sombre ou l’on verrait de multiples éclairs. Bien que ceux-ci disparaîtront avec la destruction du Sceau d’Electricité. Une fois le Sceau de la vie détruit, le monde perdra sa volonté de vivre petit à petit. Bien sur, pour les empêcher de mettrent un terme à leurs vies, il lui faudrait détruire le Sceau de la Grande Faucheuse elle-même, le Sceau de Mort, qui enlèveras aux monde la volonté de mourir. Après, il détruirait les Sceaux restant. Celui d’Ondine, le Sceau de l’eau, celui de Salamandre, le Sceau de Feu. Il détruirait aussi le Sceau de Déméter, le sceau de la terre, détruisant ainsi la nature. Il finirait enfin par détruire le Sceau d’Oria, le Sceau le plus puissant de tous : celui du temps et de la gravité. Ah oui ! Il avait faillit oublier le sceau d’Eole, le sceau du vent, empêchant ainsi le vent de souffler.

Quand les Sceaux seront tous détruits, le monde sera enfin à sa botte. Il sera le dieu le plus puissant étant donné qu’il aurait absorbé leur pouvoir en détruisant les Sceaux. Il se mit à rire comme un dément. Les gardes, présents dans la Propriété des Drac, frémirent de peur.

  *************************

Quand Hermès sortit de la maison le lendemain, il eu un léger malaise. Quelque chose clochait. Tout en réfléchissant, il leva la tête… et vit un ciel rouge sang. La lumière avait disparue. Il se souvint des paroles d’Elyna :

« La lumière s’en ait allé, le destructeur s’en ait abreuvé.

La lumière s’en ait allé, le destructeur s’en est rassasié.

 La lumière s’en ait allé, le destructeur va continuer. »

Qui était ce destructeur, qu’allait il faire après avoir absorbé la lumière.

 

 ***********************

Quand Elyna se réveilla, ce ne fut qu’au bout de cinq jours après l’épisode de la prison.

Elle ne se souvenait que d’avoir lancée une bonne dizaine de sort de mort. Ce qui s’était passé ensuite lui fut narré par Hermès, Darvas restant plongé dans ses sombres pensées.

Quelques heures plus tard, après avoir pris des vivres pour plusieurs jours, et enterré le garde mort dans le jardin, ils partirent pour la maison d’Hermès. Celle-ci n’était plus gardée mais la porte d’entrée était barricadée. Après avoir enlevé les planches de bois recouvrant la porte, ils entrèrent pour se diriger vers le souterrain. Hermès leur donna, de sa main valide, des torches éternelles volées dans le temple du Sceau de Salamandre de la ville (ces temples n’étaient que des temples mineurs, le grand se trouvant dans le Grand Désert des Sables Sanguin.

Ils entrèrent donc dans le souterrain.

_Bien, à partir d’ici, suivez moi sans parlé, ne me quittez surtout pas des yeux, sinon vous serez perdu dans tous les sens du terme, fit Hermès.

Ils avancèrent dans de longs couloirs sinueux.

_Bon, fit Hermès, on tourne à droite, ensuite on prendra à gauche.

Après ces bifurcations, ils prirent de nombreux chemins différents. Hermès surveillant Darvas étroitement au cas ou l’envie lui prendrait de se perdre « accidentellement ». Au bout de deux jours ou il fallut emprunter de nombreux tournant (une fois il fallait prendre à l’est, l’autre fois au nord puis au sud ouest…), ils arrivèrent à ce qui semblait être la sortie. Hermès leur redit qu’elle se trouvait dans le bois des laydes, et qu’il ne fallait pas s’étonner si l’on se trouvait nez à bec avec ces oiseaux de deux mètres pesant à peu près 120 kilogrammes.

Ils sortirent donc. Au bout de quelques heures, Hermès leur appris qu’il devait faire nuit, du moins d’après sa clepsydre, il faut dire qu’avec ce ciel rouge, il était difficile de se repérez à la lumière : il n’y en avait plus. Ils mangèrent, pour le dîner, un layde que Darvas était partis chasser un peu plus tôt avec sa faux. Elyna tenu à le rôtir mais Hermès l’en empêcha. Il lui dit que ça n’était pas la peine de sacrifier son sang pour allumer un feu, après tous, ils avaient encore leurs torches éternelles. Ils pourraient donc s’en servir pour faire un feu de camp et rôtir la volaille. Hermès recueillit le poison du layde, disant qu’il pourrait s’en servir plus tard. Puis, ils définirent les tours de garde. Hermès s’occuperait du premier et Darvas du dernier. Elyna, ayant besoin de se reposer n’en fera pas durant deux ou trois jours encore.

Quand Elyna s’endormie, encore fatiguée de son manque encore flagrant de sang (elle était pâle et flageolante dans les galeries), Hermès attira Darvas.

_Darvas, je dois te dire que… je…non, je ne peux pas l’avouer.

_Quoi, que se passe t-il ?

_Et bien, Hermès déglutit, dans moins d’un an maintenant, je…je… Non rien, oublis ce que j’ai dit.

_J’espère que tu me diras ton secret, fit Darvas intrigué, cela pourrait nous aider à survivre. Et il alla se coucher, laissant Hermès faire le premier tour de garde. Celui-ci se mit à pleurer doucement de peur.

 Dans un an, la Grande Faucheuse passera pour lui. C’était l’ultime malédiction qu’un prêtre de Mort pouvait lancer. Si Hermès s’était fait maudire, c’était à cause d’un sacrilège qu’il avait commis. Il avait détruit un des autels du Sceau de Mort.

 *****************************

Le lendemain, Hermès fut réveillé par un coup de patte.

_Hé ! Lança Darvas. Réveille toi. Hermès regarda d’où venait le coup de patte. Il vit, avec stupeur et satisfaction, trois laydes grossièrement sellé (les selles ayant été faites avec du lichen, de l’écorce et des lianes). Elyna, toute pâle, lui souriait d’un sourire fatiguée, elle était montée sur le deuxième layde. Darvas ouvrait la marche étant donné qu’il avait le premier layde. Le troisième devait donc être pour Hermès. Celui-ci, heureux de ne pas avoir à marcher, monta sur sa « selle ». Ils décidèrent ensuite quelle serait leur destination.

29 septembre 2007

Chapitre 2

             CHAPITRE 2

                   Sauvetage

 

_Hermès, dit moi, quand Odain et Sheeva devait-ils rentrer ?

_Vers deux heures du… Hermès pâlit. Il était cinq heures du matin.

_Qu’étaient ils partis faire, dis le moi, s’inquiéta Darvas.

_Hum, ils étaient partis cambrioler la demeure d’Alrès Menras. Il doit avoir plein d’objets de valeurs et une somme d’argent colossale, tu comprends ?

_Je comprend surtout qu’ils se sont fait attraper.

 Darvas se mit à crier d’inquiétude et de colère :

_AURIEZ VOUS OUBLIE QU’IL DOIT Y AVOIR AU MOINS VINGT GARDES DEVANT SA DEMEURE !!!

Hermès pâlit et balbutia :

_Non, nous y avions pensé et… Des bruits de sabots se firent entendre, puis des bruits de voix. Elyna reconnut celle du capitaine :

_.....et donc vous les avez arrêtés ?

_En effet capitaine, en revanche, nous ne les avons pas trop torturé. Nous avons pensé que vous voudriez les interroger, ils sont donc encore en état de parler.

_Et vous avez bien fait. Comment s’appellent ils ?

_Nous ne le savons pas, mais il y avait sur la femme un plan de la ville ou une route était tracée jusqu’à votre manoir. Le tracée partait d’ailleurs de cette maison.

Hermès pâlit. Il prit son arc et son carquois :

_Cachons nous, vite! Non, sortons d’ici! 

Et pendant qu’ils filèrent, des coups retentirent à la porte. Au moment même où ils sortaient, la porte d’entrée fut enfoncée puis défoncée. Six gardes déboulèrent dans la maison tandis qu’Alrès Menras restait dehors pour superviser les opérations. Il ne vit pas les trois ombres se faufiler vers la prison impérial de la ville.

_Suivez moi, c’est par la, fit Hermès, si vous voulez sortir de la ville discrètement, le seul moyen c’est d’utiliser le tunnel, et pour l’utiliser il faut les trois clé mais pour les avoir, il faudra sauver mes collègues et…

_Bon, ça va, fit Darvas, ce sont aussi mes amis. Je ne vais pas les laisser tombés comme de vieilles chaussettes.

Ils arrivèrent devant la prison. C’était une énorme bâtisse de cent cinquante mètres de hauteur et de mille mètres de longueur. Les chambres de tortures devaient êtres dans les sous-sols.

_Bien, à partir de là, je superviserait le bon déroulement des opérations, fit Hermès.

_Et pourquoi toi ? Questionna Darvas

_Parce que j’étais le meilleur tacticien des rebelles, au moment où ils existaient.

Les rebelles étaient la ligue des régions de l’empire. Ils essayaient de détrôner Denlière Drac.

Leur dernière tentative fut réellement osée. Elle aurait peut-être réussi si Hermès était parti avec eux mais malheuresement, Hermès tomba malade un jour avant l’attaque. L’attaque consistait à entrer dans le palais déguisé en garde et de tuer l’empereur au moment ou il serait le plus vulnérable. Malheuresement, les rebelles voulurent exterminer un maximum de gardes. Ils réussirent à se tuer eux même à cause des déguisements. Les vrais gardes n’eurent qu’à tuer les survivants pour mater définitivement les rebellent. Seuls six ou sept personnes, dont Hermès, survécurent. La rébellion, ainsi que l’étincelle d’espoir qui restait dans le cœur de chacun, disparut à jamais.

Si Hermès était venu, ce massacre ne serait jamais arrivé et les rebelles s’en seraient tenus à l’assassinat.

Aujourd’hui, il ne reste plus que trois des survivants et si Hermès, Darvas et Elyna ne se pressait pas, Hermès serait le dernier des survivants.

Ils entrèrent discrètement et, sous l’ordre d’Hermès, essayèrent de voler une carte des lieux.

Ils trouvèrent un garde seul et complètement saoul mais ne le tuèrent pas (Hermès disant que cela ferait trop de bruit). Le tacticien s’approcha tout de même du garde et lui vola la carte qu’il avait sur lui. Un peu plus loin, Hermès leur chuchota :

_Bon, on a de la chance, il n’y a que cinq chambres de torture. Suivez moi mais  ne parlez surtout pas.

Au bout de d’une heure d’errance, ils arrivèrent dans la première salle de torture. Il n’y avait dedans que des cadavres ensanglantés, des flaques de sang et des instruments de tortures.

 Jusqu’à la quatrième chambre, il n’y eu aucune trace des anciens rebelles, cependant, au moment ou ils passaient devant celle-ci, ils entendirent la voix du capitaine Alrès.

_Jetez les au feu, on ne tirera rien de ces cadavres. Par contre, je garde les clés et leur argent. Il se mit à rire cruellement. Au moment où il allait quitter la pièce, pour aller dans la salle suivante, il entendit une femme parler …

 ******************

 Hermès, qui regardait par la serrure vit Alrès s’approcher. Au moment ou il allait leur dire de se replier, Elyna se mit parler comme si elle était en transe.

 *****************

_MAIS FAITES LES TAIRENT, hurla le capitaine chargé de la surveillance des elfes runique. C’était, après la disparition de l’elfe Elyna, le seul événement de la journée.

Les elfes s’étaient mis à psalmodier des phrases, et d’après les gardes, ils répétaient toujours les mêmes. Le capitaine s’approcha de l’un d’eux pour écouter ces dires :

_  « La lumière s’en est allée, le destructeur s’en ait abreuvé.

La lumière s’en est allée, le destructeur s’en est rassasié.

 La lumière s’en est allée, le destructeur va continuer. »

Puis, les elfes se remirent à leurs mornes activités.

  *****************

 

La porte s’ouvrit devant Hermès, et Alrès sortit son épée.

_Enfin, la voilà, fit Alrès en voyant Elyna, qui était sortie de sa transe. Et entourée de rebelles à ce que je vois. Je vais… il se tus quand il vit Darvas ou plus exactement, son épée.

_Toi !!! Tu est bien le fils d’Adès Talnès n’est ce pas ? Sais-tu que c’est à cause de moi que ton salaud de père est mort ?

_Quoi !!! Darvas se mit en garde. Répétez ce que vous avez dit.

_ C’est moi qui l’ai tué. « Je l’ai empoisonné car il m’exaspérait. Je vivais dans son ombre. Nous travaillions ensemble mais c’était toujours lui qui recevait tout le mérite de nos quêtes. Ainsi, il gagnait plus d’argent. Oh, bien sur, il me le donnait, il était trop bon avec les gens et trop naïf avec moi. Je lui ai donné une coupe empoisonnée le jour ou nous sommes partis combattre Arkio la Faucheuse, l’une des plus grandes meurtrières du siècle. Ton père aurait été plus fort qu’elle si je ne l’avais pas affaibli, cependant, à ma plus grande surprise, il la tua quand même, mais le poison avait fait son effet, il mourut quelques minutes plus tard, très affaibli par les blessures qu’il avait reçues. Je fis croire qu’Arkio l’avait tué en prenant sa faux et en la plantant dans le cœur de ce cher Adès. Puis, je trancha la tête du cadavre de la tueuse et la ramena aux personnes qui nous avaient donné la quête. Ceux-ci pleurèrent ton père avec moi. Bien sur, je fis semblant, je n’allais tout de même pas pleurer sa mort ! » Il ricana.

«  Après la mort « accidentel » de ton père, je reçu une lettre de notre seigneur et maître, Denlière Drac, m’ordonnant de me plier sous ses ordres et de le servir fidèlement, ce que je fis. Bien sûr, au début je ne le fis pas par gaîté de cœur, mais il avait d’énormes moyens de pressions. Tout d’abord, l’argent ! » Tout en parlant, il sortit une pièce qu’il regarda amoureusement, son regard trahissait la folie que l’argent inflige aux riches personnes. « Son autre moyen de pression, et le dernier, était troublant, si je ne devenais pas son capitaine de la garde, j’irais payer mon crime sur le bûcher. »

 Le capitaine réfléchit un instant. Comment se faisait il que l’empereur soit au courant de son meurtre ? Il continua ensuite son histoire : 

« Après avoir regardé mes économies, j’acceptais son offre. Il faut dire que mon compte était négatif, trop de soirée passé dans les tavernes à raconter les exploits de ton père que je fis passer pour les miens. Ah oui, toutes mes condoléances pour feu ton père, mais comme tu sais, un de perdu dix de retrouvé. » Il se mit à rire comme un dément, cet homme était définitivement fou. Il se calma :

_ Enfin, maintenant je suis…   et mais … Mais, qu’as-tu !

_Ainsi c’est toi mon véritable  meurtrier. Ce n’était plus Darvas qui parlait. Sa voix était devenue plus grave.

Alrès pâlit :

_Toi !! Tu veux mourir encore une fois Adès ?

_Tremble chien, et meurs car la Grande Faucheuse se bat avec moi !

 Et le combat s’engagea. Hermès se débarrassa des gêneurs grâce à son arc. A ses côtés, Elyna, redevenue normale, jetait des éclairs à tous rompre, laissant son sang s’échapper de ses runes.

 Alrès se battit avec rage mais également avec désespoir car son adversaire n’avait subit aucune blessure, alors que lui était tailladé de toute part. Soudain, il comprit pourquoi Darvas/Adès lui avait dit que la Grande Faucheuse se battait avec lui. Le décor devint noir, il n’y avait plus rien… excepté la Grande Faucheuse aux traits d’Adès. La faux tomba, son bras armé fut tranché et Alrès hurla de douleur avant de se taire à tout jamais, une faux dans le cœur. La mort et la vengeance avaient remporté le combat.

 La folie quitta enfin l’âme d’Alrès.

 ********************

Hermès entendit Alrès hurler de douleur, il tourna légèrement la tête, pendant qu’Elyna le couvrait, et vit un spectacle aussi répugnant qu’étrange. Darvas ne se battait plus et l’emplacement ou le bras d’Alrès se tenait empoignant son épée était transformé en fontaine de sang. Puis Alrès mourut, une faux apparut plantée dans son corps, qui cessa tout simplement de vivre. La faux disparut… pour se placer dans les mains de Darvas à la place de l’épée qui avait mystérieusement disparue.

 Soudain, il y eu un bruit de corps qui s’écroule à côté du tacticien, Hermès retourna la tête et vit Elyna gisant dans une mare de sang… son sang ! Elle était pâle, évanouie et respirait avec difficulté. Elle n’avait pourtant subit aucune blessure. Soudain, Hermès comprit, la magie l’avait presque vidée de son sang.

Darvas, toujours possédé par son père, lui hurla de fuir. Le possédé prit Elyna dans ses bras avec une facilité remarquable et s’enfuit en courant, précédé du tacticien qui avait ramassé les clés. Celui-ci embrassa, avant de quitter la salle de torture, les cadavres brûlant de ses amis. Désormais, il était le dernier des survivants rebelles.

 *********************

Darvas/Adès laissa tomber le corps de l’elfe runique pour prendre sa faux, rangée derrière son dos, dès que les premiers gardes, alertés par le combat, se montrèrent. Elyna fut aussitôt ramassée par Hermès, une fois celui-ci arrivé à l’endroit ou Darvas/Adès se tenait. Il vit, horrifié, le massacre que provoquait son ami. Tout en hurlant, Darvas chargea avec sa faux. Des moitiés de gardes furent projetées sur les murs, repeignant ainsi le couloir, d’origine gris, en rouge. Des hurlements terrorisés, avant de finir en un horrible gargouillis étouffé par le sang, se firent entendre dans presque toute la ville. Ceux-ci terrorisèrent les habitants de la ville, obligés de se lever pour partir travailler, et transformèrent les rêves des enfants en horribles cauchemars que l’ombre de la Grande Faucheuse vint hanter.

Darvas/Adès laissa survivre un seul des gardes présents lors de ce massacre.

Celui-ci était à terre. Darvas/Adès lui parla alors :

_Tu dois te demander pourquoi je t’ai laissé vivre n’est-ce pas?, fit il.

_Ou… oui mon seigneur, balbutia le garde terrorisé.

_Ce n’est pas par bonté, loin de la. Il y a bien longtemps que mon cœur a cessé de battre pour l’empire. Et depuis mon assassinat, il a cessé de battre à tous jamais. Dit à ton seigneur Denlière Drac que le « Messager de la Mort » est de retour, qu’Adès Talnès viendra l’exterminer pour tous les méfaits qu’il a commis envers le peuple.

Dit lui également qu’Arkio la Faucheuse est de retour. Maintenant va !

Le garde se releva et s’enfuit à toutes jambes pour dire à un supérieur ce que Darvas/Adès lui avait annoncé.

Un garde encore en vie remua derrière le « Messager de la Mort », il remua d’ailleurs pour la dernière fois, sans avoir pu venger ses frères d’armes, une faux plantée dans le dos.

Quand Hermès vit l’auteur de ce massacre, il eu l’une des visions les plus horribles de sa vie. Darvas/Adès était dégoulinant du sang de ses adversaires, des tripes remuant mollement au bout de son horrible instrument de  « travail ». Son regard était rouge de sang, brûlait de haine et de souffrance, mais ce qui terrorisa le plus Hermès fut la Grande Faucheuse que l’on voyait dans les yeux du « Messager de la Mort ». Le tacticien comprit alors pourquoi l’auteur du massacre s’autoproclamait ainsi, la Grande Faucheuse elle-même l’accompagnait.

 

 ************************

Une fois sortit de la prison aux murs tapissés de sang et d’anciens organes qui, récemment, avaient encore servis, le groupe s’empressa de retourner dans la maison d’Hermès.

Malheureusement, celle-ci était entourée de garde.

_Merde ! Jura Hermès, tenant toujours le corps d’Elyna dans ses bras. Il faut trouver un bon refuge pour qu’Elyna récupère le sang qu’elle a perdu, et vite, elle se meure.

En effet, le rythme cardiaque de l’elfe faiblissait de minutes en minutes. Si ils ne trouvaient pas de refuge, elle mourait. Seul le repos pourrait la sauver.

_Allons chez moi, fit soudain Darvas qui était sortit de sa transe.

_Bien, on… Hermès se corrigea, je te suis.

Arrivé à destination, Darvas et Hermès entrèrent par la porte défoncée par le soldat, qui gisait non loin de la.

_Déposons la dans ma chambre. Tu me parleras ensuite de se qui s’est passé exactement durant ma possession, je me souviens de se qui s’est produit mais, je ne sais comment j’était. Avais je un regard de fou ? Je veux que tu me dises exactement tous ce qui s’est déroulé sous tes yeux.

_Bien, mais laissons la se reposer seule, d’accord ?

Ils allèrent dans le salon, Hermès débuta alors :

_ Lorsque ton père pris possession de toi, la faux, qui se trouve à tes côtés, est apparues dans tes mains lorsque tu as tué Alrès, elle était apparue figée dans son cœur puis, est arrivée je ne sais comment entre tes mains en remplaçant ton épée. Hermès fit une pause pendant laquelle il étudia Darvas. Il frissonna, la Grande Faucheuse se trouvait encore dans ses yeux. Elle y resterait d’ailleurs jusqu'à la mort de son « Messager de la Mort ». Il repris :

_Une fois Alrès mort, nous nous sommes enfuit, des gardes nous bouchèrent le passage mais…

_Mais quoi, je veux que tu me racontes tous ce qui s’est passé pour toi !!

_Tu les a tous massacré jusqu’au dernier, que tu as d’ailleurs laissé vivre. Tu a ordonné à celui-ci d’aller dire à ses supérieur que tu viendrais tous les exterminés. Tu lui as également dit qu’Arkio la Faucheuse était de retour. Une fois le garde partit, je t’ai observé. Tu étais ensanglanté par le sang de tes ennemis et ta faux avait des organes accrochés à elle. Mais le plus terrible était tes yeux. Derrière eux se reflétait ce qui se reflète encore en eux : la Grande Faucheuse. Je compris alors pourquoi tu eu dit que tu était le « Messager de la Mort ». La Grande Faucheuse t’as offert l’une de ses faux, tous comme elle l’avait sûrement offert à Arkio.

Darvas ne dit rien. Il se leva et sortit dans son jardin prendre l’air et réfléchir à ce qui s’était passé. Hermès, quand à lui, alla voir Elyna. Celle-ci allait toujours assez mal, bien que sa respiration et son rythme cardiaque soient, apparemment, redevenus normaux

Sa pâleur était effrayante, on eu dit un fantôme. En approchant du lit, Hermès marcha dans du liquide. Le matelas était dégoulinant de sang et celui-ci s’égouttait par terre. Le tacticien rejeta le drap et vit avec horreur que les plaies formant les runes n’étaient pas refermés. Au contraire, la blessure s’aggravait. Le rythme cardiaque d’Elyna se calmait effectivement : elle allait mourir d’un instant à l’autre. Il lui fallait absolument un prêtre de la vie. Il alla donc en ville pour trouver le temple du Sceau de la Vie et ramener un de ses prêtres le plus vite possible afin que celui-ci sauve Elyna, qui risquait de vivre sa dernière heure. Il revint donc avec un prêtre.

_Elle est ici ! Sauvez la vite !!!

_Bien mon enfant, je… Il remarqua les runes. C’est une elfe runique ? demanda-t-il étonné.

_Ne vous en occupez pas, faites votre travail et on en parlera après.

Le prêtre soigna Elyna mais ne reparla pas de sa nature. Au moment de s’en aller, il dit à Hermès :

_Désolé de n’avoir rien pus faire pour vous, mon enfant. Il ne vous reste plus qu’un an avant que cela ne se produise. Pardonnez moi.

_Ce n’est rien mon père, et excuser moi pour ma brusquerie de toute à l’heure. J’étais très inquiet. Il pris un ton beaucoup lus sérieux. Mon père, n’essayez pas de savoir comment ni pourquoi elle a reçu ses blessures, vous le regretteriez. Il eu un ton plus enjoué. Bien sur ceux, bonne journée.

Le prêtre s’en alla.

Hermès, sur le seuil de la porte soupira, un an seulement, il se mit à gémir de peur.

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29 septembre 2007

Chapitre 1

                    CHAPITRE 1

 

                    Elyna                                                                        

Darvas se réveilla quand il entendit une porte grincer. Il avait pourtant bien verrouillé les portes ! Ce ne pouvait pas être le vent étant donné que toutes les fenêtres étaient fermées, de plus ce n’était pas ventôse mais brumôse. Certes, il ne faisait jamais chaud mais il ne ventait presque jamais et ce n’était jamais bien fort. Ça n’était sûrement pas le vent. Soudain pris d’un doute, il se leva, s’habilla en quatrième vitesse et attrapa l’épée de son père, le plus grand mercenaire du millénaire. Le bruit venait de la cuisine, où mijotait un layde qu’il mangerait le lendemain. Il entra dans la cuisine à pas de loup et vit une ombre. Angoissé, il approcha doucement de la table où se trouvait une lanterne, et alluma celle-ci. Il s’approcha de l’Ombre.  Une jeune femme d’à peu près 18 ans lui apparut, elle avait les cheveux acajou, coiffés en queue de cheval. Ses pommettes étaient  basses. Elle était maigre, très maigre et sans cela, elle serait sûrement très belle. Elle semblait essoufflée. Mais ce qui frappa le plus Darvas furent les yeux de la jeune femme ; ils étaient rouges comme le sang.

Elle se tenait les épaules,  seuls endroits non couverts par sa tunique rouge, et semblait avoir froid. Elle portait des gants rouges, très fins, remontants le long de ses bras jusqu’aux coudes et une cape noire avec des nuances rouges. Bref, tous ses vêtements étaient rouges…rouge  sang. Elle avait l’allure d’une tueuse ;  surtout avec le poignard qu’elle tenait dans sa main droite. Un poignard taché de sang.

Une partie de sa frayeur étant passée, Darvas réussit à lui parler :

_Que me voulez vous? Haleta t-il encore sous le choc de la peur.

_Je… Elle parut hésiter un instant puis se lança :

- Je désire juste de quoi…

Quelqu’un frappa à la porte. Après avoir dit à la femme de rester ici, il allât ouvrir la porte. Un garde se trouvait derrière celle-ci :

_Citoyen, auriez vous vu…, il se tut quand il vit la personne recherchée apparaître derrière son interlocuteur. Un sourire cruel apparut sur ses lèvres et le garde s’avança vers la jeune femme. L’autre voulut s’interposer :

_Dites moi ce qui se… Darvas fut frappé violemment par le garde et tomba à terre. Il voulut se relever mais se pris un coup de botte en fer qui lui éclata les lèvres et le nez.

_Puisque tu insistes pour mourir, fit le garde, tu seras le premier à y passer. Il leva sa hallebarde, prêt à trancher Darvas en deux. Soudain, une voie féminine cria à Darvas de se reculer. Le garde parut surpris un instant et Darvas profita de cette légère déconcentration pour reculer. Il eu bien fait de se reculer car des dizaines d’éclairs traversèrent le garde de toute part, l’instant d’après, la Grande Faucheuse était passée.

   **********

 

Quand Darvas leva les yeux, il vit d’abord les yeux de la jeune femme luirent d’un brasier rouge ardant, puis, il la vit couverte de sang, celui du garde et le sien. Sur ses épaules, des runes étaient visibles grâce au sang de la fugitive qui coulait de plusieurs coupures qui se cicatrisèrent immédiatement. Les marques étaient encore visibles et semblaient avoir été cicatrisés au fer blanc. Paniqué, Darvas hurla d’abord de terreur

_QUI ES-TU? QUE ME VEUX TU ?

_Calmez vous, je vais tous vous expliquez, elle semblait fatiguée, tous d’abord, je m’appelle Elyna. Vous devez également savoir que je…, hum, non ça n’est pas essentiel. Du moins pas pour l’instant.

Elyna observa Darvas, il devait avoir 20 ans, les cheveux long et bruns. Il avait des yeux verts. Mais ce qui marqua le plus Elyna, fut les traits fins, presque royaux de Darvas. Il portait une tunique bleue faite en soie.

_Bien, je…

_SILENCE, expliquez vous, qui êtes vous vraiment, il pâlit, vous êtes une prêtresse du dieu Tonnerre n’est-ce pas, vous êtes venu me sacrifier ! Et puis, pourquoi êtes-vous poursuivie par des gardes, et quelles sont ces marques sur votre peau !

_Taisez-vous ! Et laissez moi m’expliquez. Je ne suis pas une prêtresse pour commencer, les prêtresses n’existent pas chez les prêtres, ensuite les prêtres de Tonnerre pourraient ils vous soigner ? Rappelez vous, les prêtres ne maîtrisent QUE la magie que leur dispense leur dieu, en l’occurrence, celui de l’orage : sons et éclairs. Maintenant laissez moi vous soigner. 

Les yeux d’Elyna se remirent à brûler, elle s’approcha de Darvas. Les runes laissèrent échapper du sang dont les gouttes vinrent arroser Darvas aux endroits mêmes de ses blessures qui se mirent à cicatriser.

_Pour vos autres questions, je viens du Royaume Celestin car je suis touriste et…

_Ne vous-foutez pas de moi, si vous veniez réellement de là-bas vous sauriez que nous sommes en guerre, vous êtes une espionne, ce qui expliquerait pourquoi les gardes vous recherches. Mais que sont ces marques sur vos… Qu’avez-vous.

_Nous, nous sommes en guerre ?

_NON MAIS VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI !!  Il se radoucit quand il vit qu’Elyna ne se moquait pas de lui. Excusez-moi, je me suis emporté. Mais ne me mentez pas ce coup-ci, qui êtes vous?

_Je…, elle hésita puis se lança, je suis une elfe runique.

_D’accord, ne bougez pas, je vais vous chercher à manger.

Pendant qu’il avançait, il fut soudain pris d’un léger étourdissement, soudain il comprit ce qu’il faisait et ce qu’il devait faire .Il pâlit. Il devait fuir, fuir le plus loin possible de la ville. Il y avait un cadavre de garde chez lui, ce qui lui assurait la prison à vie, mais en plus, il aidait une elfe runique à s’échapper ce qui le mènerait  à l’échafaud, il fallait être fou pour en aider un. En plus d’être en train de perdre la tête, il allait la perdre pour de bon. Mais quelque chose en lui voulait l’aider, de toutes manières il n’aurait plus rien à perdre. Ils iraient voir ses amis .Il revint avec des vivres.

_Il faut que l’on quitte la ville, maintenant.

_On ? fit l’elfe runique étonnée, vous m’accompagnez ?

_ Et oui, si je reste, je perdrais la seule chose qu’il me reste : la vie. N’oubliez pas qu’il y a un cadavre de garde ici. Ah oui, on peut se tutoyer ?

L’elfe sourit pour la première fois :

_Bien sûr !

Son sourire s’effaça aussitôt.

_Silence, on nous espionne. En parlant, elle désigna la porte.

En effet, une tête de gamin était apparue dans l’entrebâillement de la porte, il avait les yeux froids, vifs et intelligents. Un sourire cruel apparut sur ses lèvres.

Puis il s’enfuit en courant.

Darvas avait l’air dégoûté.

_Allons-y, dit-il

Ils sortirent de la maison. Tout en suivant Darvas, Elyna demanda :

_Qui était-ce? Il te dégoûte ?

_Non, ce n’est pas lui qui me dégoûte, c’est moi. C’est mon frère ou plutôt, c’était mon frère. Il s’appelle Loki.  Ne te trompe pas à son apparence de gamin, il a en réalité 19 ans.

_Comment est-ce possible ?

_  Tout ce que je sais, c’est qu’il fût maudit à cause de ma lâcheté et de mon égoïsme. Il y a 2 ans, il me sauva la vie face à un prêtre du sceau d’Oria, la déesse du temps, il fut maudit à cause de moi mais réussit à terrasser le prêtre. Quelques heures plus tard, il poussa d’horribles hurlements de douleurs qui me glacèrent le sang. Il était en train de rajeunir à vu d’œil, lentement mais sûrement.

Arrivé à l’âge de 8 ans, il cessa de rajeunir. Mais ni son esprit, ni cerveau ne purent tenir le choc de la douleur et de la transformation, il devint dément, schizophrène, psychopathe et, depuis un an, il est devenu le grand prêtre de Shargot, le dévoreur des âmes, la pire de toutes les divinités qui créèrent le monde dans lequel nous vivons. Dès fois, je me demande si les divinités du bien existent réellement. Je pense en réalité que nous ne sommes que des pantins destinés à divertir les dieux. 

Un silence gêné s’imposa. Quelques instants plus tard ils arrivèrent à destination. Darvas frappa à la porte.

_Ah oui ! Une chose, je ne t’ai pas dit mon nom je crois.

_Effectivement.

_Je m’appelle Darvas Talnès.

Des bruits de pas se firent entendre derrière la porte. Un verrou fut retiré et un  homme se montra. Il était brun, fluet mais avait les yeux extrêmement intelligents, il devait avoir 19 ans et avait été tiré de son sommeil car ses yeux étaient cernés. Sa bouche s’étira en un sourire fatigué quand il vit Darvas.

_Tiens ! Salut Darvas, il vit Elyna, toujours en charmante compagnie n’est-ce pas ? Comment vous appelez vous madame ? demanda l’homme.

_Elyna, et vous ?

_Hermès, pour vous servir. Il lui baisa la main, ce qui fit rougir Elyna. Cet homme était vraiment courtois.

Darvas intervint.

_Hermès, on a besoin de ton aide.

_Tiens donc, dit-il d’un ton amusé. Serait-ce pour fuir grâce à notre tunnel avec l’elfe Elyna ?

Celle-ci manqua de s’étouffer et Darvas mit la main sur la garde de son épée, près à la sortir pour empêcher Hermès de parler.

_Comment le sais tu ? fit Darvas méfiant.

_Et bien, le sang sur les épaules d’Elyna forme des runes, Elyna s’empressa d’effacer le sang. Mais revenons-en au tunnel, tu devras attendre qu’Odain et Sheeva soit de retour. Je ne peux pas ouvrir la porte du tunnel avec une seule des trois clés permettant de déverrouiller les trois verrous.

Darvas se détendit et Elyna demanda à Hermès de lui en dire plus sur le tunnel.

Il s’agissait en fait de plusieurs galeries, sillonnant sous toute la ville, dont les tunnels continuaient trois ou quatre kilomètres hors de celle-ci. Toutes les galeries, exceptés d’une seule, servaient à perdre les éventuels poursuivants, l’autre avait une sortie dans le bois des laydes. Cependant, les tunnels n’étaient pas éclairés.

Il leur faudrait prendre des torches éternelles (torches ne pouvant s’éteindre).

Hermès les invita à entrer.

_Bien, je vais vous préparez du café pour attendre les autres      

_Merci, fit Darvas

Hermès partit chercher des tasses et du café très fort. Il revint.

_Bien, dîtes moi tous ce qui vous êtes arrivés.

Et Elyna se mit à narrer sa fuite, secondée par Darvas une fois arrivé à leur rencontre.  

29 septembre 2007

Prologue

                 PROLOGUE

                     FUITE

 

 

Andrac, capitale du grand empire Drac se situant à l’Est du lac Runique, dans la région de la grande maison Drac. Andrac, ville sombre austère et glaciale. Andrac, demeure du grand empereur Denlière Drac.

Dans cette ville ou règne la démence et la mort, dans cette ville ou de nombreuses personnes se font assassiner pour diverse raison dont la plus courante est la folie.

Dans cette ville ou 87% des personnes mourrait assassinés, ou 12,8% des personnes mourrait par maladie et ou seulement 0,2% mourrait de vieillesse, c'est-à-dire, vers soixante ans. 

Dans une sombre ruelle, tout semble endormi. Soudain, une ombre passe et disparaît, quelques minutes après, des torches et des lanternes vinrent éclairer l’endroit. Des dizaines de gardes, sous le commandement d’Alrès Menras, débouchèrent dans la rue ou l’Ombre avait disparue. Le capitaine s’avança.

 Son crâne chauve luisait sous la lune et ses yeux bleus lançaient des regards meurtriers aux gardes qui frémirent sous la menace silencieuse qui leur « hurlait » de rechercher l’Ombre. Ils partirent donc directement fouiller la ruelle, conscient que si ils ne la retrouveraient pas, ils ne dormiraient pas de sitôt et ceux qui n’auraient pas travaillé finirait les pieds suspendus dans le vide et le cou avec une corde en guise de cravate funéraire. Alrès Menras dit à ses hommes :

_Fermez les portes, fouillez la citée mais ne la laissez surtout pas s’échapper, il suffit qu’Elle passe la frontière du Grand Royaume Celestin pour qu’il soie au courant de nos agissements secrets. Autorisation de l’abattre a vue et tuer tous les témoins présumés si vous en voyez.

  **********************

L’Ombre était encore là, tapie dans les recoins les plus sombres de la ruelle, guettant le moment le plus propice pour déguerpir, elle entendait tous. Elle eu ainsi l’idée suicidaire d’aller dans le Grand Royaume Célestin. Suicidaire car ses poursuivants se douteraient qu’elle irait là-bas, cependant, elle irait tous de même dans le Royaume Celestin car ce serait le seul endroit ou elle serait en sécurité.

Mais d’abord, il lui faudrait trouver de l’aide ou tout au mieux de quoi manger… non, elle se passerait d’aide, il y aurait trop de chance qu’elle se fasse dénoncer et ce serait la fin. Elle ira cambrioler une maison pour aller chercher des vivres. Elle chercha des yeux la demeure la plus proche, la moins surveillée et la plus facile d’accès. Puis, elle vit la maison qui conviendrait.

29 septembre 2007

les plaines grises

LES

 

CHRONIQUES

 

DES

 

PLAINES GRISES

 

 Parchemins de l'an 4172

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  • Les plaines grises étaient autrefois un havre de paix. Mais, depuis que le culte de Shargot, l'imposteur et le couronnement de Denlière Drake, l'équilibre est menacé. Aujourd'hui, folie et violence sont maitresses. Le monde sombre dans la folie...
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